LE SACRE DE BIRMANIE :
un chat extraordinaire
Merveilleux, Superbe BIRMAN !…
Attachant, élégant, intelligent, joueur… Le Sacré de Birmanie a
charme à revendre…
Le Chat Botte
Cristal
Son succès vient-il de ses jolis gants blancs, de sa parure
somptueuse, de son regard bleu intense ? Ou plutôt de l’harmonie qui
se dégage de l’ensemble ?
A ce chat d’allure princière, il fallait naturellement forger une
histoire hors du commun.
En 1925, paraissait donc, sous la plume de l’écrivain Marcelle ADAM,
la plus poétique des légendes qui pourrait bien avoir été
directement inspirée de la mythologie Khmer :
« Dans le temple de Lao-Tsun, en Birmanie, des chats blancs
sacrés montaient la garde autour de la statue dorée de la déesse
Tsun Kyantsé, une beauté aux yeux de saphir.
L’un d’entre eux, Sinh, était le fidèle compagnon du vieux bonze
Mun-Hà, à la barbe dorée et à la chevelure blanche.
Un jour, les brigands Thaïs attaquèrent le temple et Mun-Hà qui
était en prière devant la statue de la déesse fut grièvement blessé.
Alors que Mun-Hà était mourant, le chat Sinh mit délicatement ses
pattes sur la tête de son maître et regarda la déesse. L’âme du
prêtre intégra aussitôt le corps de l’animal qui, en même temps, vit
son pelage blanc prendre des nuances dorées, ses yeux devenir bleu
saphir comme ceux de la déesse Tsun Kyantsé, et le bout de ses
pattes, blanc immaculé en signe de pureté.
Ocelot du Prince de Gala
Ainsi métamorphosé, Sinh, d’un regard, électrisa les moines
survivants qui reprirent courage et mirent leurs assaillants en
fuite.
Le jour suivant, tous les chats blancs du temple subirent la même
transformation que Sinh.
Inconsolable de la mort de son maître, ce dernier mourut dans la
semaine, emportant l’âme du saint homme.
Depuis ce temps-là, chaque fois qu’un chat mourait dans le Temple de
Lao-Tsun, il emportait l’âme d’un bonze dans son voyage vers
l’au-delà… »
Le Chat
Botte Patchouli
Cette belle histoire ne recèle sans doute qu’une seule vérité : ce
chat ganté de blanc a vraisemblablement un lien avec le Sud-Est
asiatique…
Michel |